Publié dans Sport

Telma Coupe de Madagascar - CFFA, une petite équipe devenue grande

Publié le vendredi, 06 août 2021

CFFA Andoharanofotsy n’était même pas connu avant le début de la Coupe nationale, une équipe qui évoluait en deuxième division à Antananarivo. Le rude règlement de tout sport notamment le football, c’est qu’aucune équipe n’est à l’abri de la défaite. Mais le Centre de Formation de football Andoharanofotsy (CFFA), coaché par les frères Rasoanaivo Titi et Rado, a réussi à sortir du lot. Celui-ci disputera la finale de la Telma Coupe de Madagascar ce dimanche 8 août au Stadium Barikadimy Toamasina. Une rencontre au sommet qui le mettra aux prises avec une équipe déjà plus expérimentée.

 

Il s’agit de la fusion CNaPS Sport-Disciples FC (CS-DFC), le rescapé de la Pro League qui reste encore en compétition. Malgré la dégringolade en championnat, la formation d’Itasy a su rectifier ses erreurs et à remonter la pente petit à petit. Ayant validé le sésame après les tirs au but (4 à 2) face à l’Uscafoot, (0-0) à l’issue de la prolongation, battre le CFFA ne sera pas une mince affaire. Ce dernier n’a même pas tremblé face à Elgeco Plus dans son jardin, lors de la demi-finale, qualifié de grand favori pour le titre mais le destin en a décidé autrement. A noter que le CFFA a aussi écarté l’As Adema, champion en titre (2-1) en quarts de finale.

Ces résultats ne viennent pas du hasard. Le CFFA est un mélange de l’expérience, tous des anciens sociétaires des Barea et de jeunes.  Si on ne cite que les noms de Rinho (ex-Adema, ancien expatrié Seychelles), Lekadoda (ex-Fosa Jr), Baggio (ex Fosa Jr), Bela sy Bonar (ex-Elgeco plus), Tsito (ex-Jet Kintana), Koloina (ex-joueur Five FC), Chrétien (ex-Tana formation).

Ils vont devoir faire face à la montagne CS DFC de Mamisoa Razafindrakoto, ancien capitaine des Barea à la tête de l’équipe. Les yeux des férus seront donc rivés sur Toamasina, ce dimanche, pour la finale qui déterminera le futur représentant de Madagascar en Coupe de la CAF.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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